Ce soir, à la gare d'Austerlitz, les oiseaux de nuit côtoient les voyageurs du jour. Tous guettent le panneau d'affichage des trains, tous en retard. Au dessus d'eux, le bruit d'une scie circulaire tranche avec le silence de la foule aveulie par la chaleur. Perchés à bonne distance et dans leur tenue de sécurité, des travailleurs s'affairent encore sur d'étranges projets. Sont-ils en train de construire la ligne sous nos yeux ?
Après 40 minutes d'attente, les wagons couchettes finissent par arriver en gare. Bientôt le train quitte Paris dans la nuit étouffante. Rendez-vous à Toulouse, au lever du soleil ! Les commentaires sont fermés.
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