De retour à l'atelier. L'année dernière, l'entreprise Meyer Perfo a décidé de prendre un tournant plus artistique en se lançant dans la fabrication d'une toute nouvelle gamme de produits : des – impressionnantes – statues en métal. Aussi, l'atelier s'est progressivement transformé en une surprenante ménagerie. Aujourd'hui, j'ai pour mission d'immortaliser ces "nouveaux animaux de compagnies" avant qu'ils ne soient thermolaqués de leurs couleurs définitives. Rendez-vous sur le compte instagram @nac_metal pour suivre l'avancée du projet ! En amont de son spectacle I am 60, présenté au Maillon, la chorégraphe Wen Hui a animé un atelier découverte danse à destination des femmes de 60 ans et plus. Ce travail sur la mémoire du corps a donné lieu a un beau moment de sororité entre les participantes.
Première sortie au parc pour Bulbizarre.
Attention dresseurs, vous le trouverez peut être caché dans les hautes herbes ! Le chorégraphe Florentin Poulain et la danseuse Océane Seyer lors d'une répétition du Jeune Ballet Universitaire de Strasbourg (JBUS) pour la création originale "Rendez-vous manqués - KontaktOn".
Comme en écho au mouvement "ouvertures essentielles" des théâtres, une marche fleurie a été organisée ce dimanche par le "collectif du 23 janvier" dans plusieurs villes du Grand Est. Les participants étaient invités à fleurir tous les lieux fermés depuis le covid et qui leur sont chers : bars, restaurants, musées, salles de sports, etc. À Strasbourg, la marche s'est arrêtée, en musique, devant le cinéma Star Saint-Exupéry.
La série entière est visible sur mon profil Hans Lucas. Peu après le théâtre de l'Odéon à Paris, Strasbourg a rejoint le mouvement "ouvertures essentielles" d'occupation des théâtres. Ainsi, depuis le 9 mars, les étudiants de l’École supérieure d’art dramatique occupent jours et nuits le Théâtre national de Strasbourg. Ces derniers organisent tous les jours un temps de rencontre et d'échanges à 13h sur le parvis.
Les occupants réclament notamment la réouverture des lieux culturels et la prolongation de « l’année blanche » pour les intermittents du spectacle. Au 30 octobre 2020, la France entre dans une nouvelle phase de confinement. Les commerces considérés comme "non essentiels" doivent fermer. Seule la vente en click and collect est autorisée. Dans la rue, des files se forment alors devant certaines enseignes.
La série entière est visible sur mon profil Hans Lucas. Les compétitions sportives ont repris en dépit du contexte de crise sanitaire persistant. En Handball, l'équipe sénior masculin de Seltz affronte celle de Brumath pour son second match de la saison. Malgré quelques belles tentatives, les rouges s'inclinent 18 à 24 face aux joueurs de Brumath.
Le 5 juin à 19h, plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées Place Kléber. Un sitting qui s’inscrit dans la lignée de l’indignation provoquée aux États-Unis par la mort de George Floyd, Afro-Américain tué par la police lors d’une arrestation. Parmi les slogans scandés, les manifestants réclament « justice pour Adama » : un jeune homme noir de 24 ans, mort il y a presque 4 ans, officiellement deux heures après avoir été interpelé par la police. "une affaire devenue un symbole" comme l'a écrit Le Monde (12.06.20) Vers 20h30, un groupe d’environ 200 personnes se dirige vers le Palais de Justice pour y crier des slogans avant de se disperser vers 21h.
Les forces de l’ordre, elles, sont restées discrètes -même invisibles- dans cette manifestation.
C'est fascinant de voir ce que l'on peut faire avec pas grand-chose, si ce n'est des idées. Une araignée, un verre (sale), un peu de lumière, un téléphone portable... et hop ! Selon les interprétations, voilà une araignée à dos de dragon ou s'approchant dangereusement d'une plante carnivore. Le tout dans une ambiance mystérieuse, même céleste. ...Et si l'envers du décor est bien moins fantastique, ce dernier n'aura pas nécessité l'intervention de Photoshop pour nous transporter quelques instants hors de notre confinement.
Quelques clichés de la mobilisation nationale contre le manque d’effectifs, de reconnaissance, et de sécurité. Le déroulé de la mobilisation à Strasbourg. Le rendez-vous était donné Place Kléber à 14h. L’accueil est assuré par une fanfare : en musique et tout sourire ! Les revendications sont diverses. Les jeunes organisateurs délivrent les consignes. Sur l’une des plus belles places de France (en toute subjectivité), un Die-in est organisé. La mobilisation du jour s’inscrit dans la continuité des « Fridays for future », cette grève scolaire pour le climat, à laquelle des jeunes prennent part dans le monde entier depuis des mois, pour tenter d’attirer l’attention des politiques. La marche pour le climat débute ensuite dans le centre de Strasbourg. Elle est encadrée par des membres locaux de Youth for Climate / La jeunesse pour le climat, vêtus de gilets oranges. Tout le long du parcours, la foule scande des slogans. « Planète en danger, y’en a marre d’être ignoré ! » Pour faire résonner encore davantage leur voix, quelques personnes sont armées d’un mégaphone. « Pollue, consomme, et ferme ta gueule. C’est ça le message qu’on donne aux jeunes ?! » Le cortège arrive au Parc de l’Etoile. Une minute de silence est observée. Devant l’Eurométropole Youth for Climate Strasbourg revendique « la mise en place d’une assemblée citoyenne, représentative de la ville, pour prendre des décisions, maintenant » concernant le climat et l’environnement. Et « Une vraie étude sur la faisabilité de la mise en place des transports gratuits à Strasbourg ». Des demandes acclamées par les manifestants. Moralité : « If you wanna be my lover, you gotta save the planet » Si tu veux être mon amant, tu dois sauver la planète. (Et ne te plains pas, parce que Scott Pilgrim – lui – il a carrément dû combattre 7 ex maléfiques avant de pouvoir conquérir la fille hein !)
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