Comme en écho au mouvement "ouvertures essentielles" des théâtres, une marche fleurie a été organisée ce dimanche par le "collectif du 23 janvier" dans plusieurs villes du Grand Est. Les participants étaient invités à fleurir tous les lieux fermés depuis le covid et qui leur sont chers : bars, restaurants, musées, salles de sports, etc. À Strasbourg, la marche s'est arrêtée, en musique, devant le cinéma Star Saint-Exupéry.
La série entière est visible sur mon profil Hans Lucas. Peu après le théâtre de l'Odéon à Paris, Strasbourg a rejoint le mouvement "ouvertures essentielles" d'occupation des théâtres. Ainsi, depuis le 9 mars, les étudiants de l’École supérieure d’art dramatique occupent jours et nuits le Théâtre national de Strasbourg. Ces derniers organisent tous les jours un temps de rencontre et d'échanges à 13h sur le parvis.
Les occupants réclament notamment la réouverture des lieux culturels et la prolongation de « l’année blanche » pour les intermittents du spectacle. Au 30 octobre 2020, la France entre dans une nouvelle phase de confinement. Les commerces considérés comme "non essentiels" doivent fermer. Seule la vente en click and collect est autorisée. Dans la rue, des files se forment alors devant certaines enseignes.
La série entière est visible sur mon profil Hans Lucas. Les compétitions sportives ont repris en dépit du contexte de crise sanitaire persistant. En Handball, l'équipe sénior masculin de Seltz affronte celle de Brumath pour son second match de la saison. Malgré quelques belles tentatives, les rouges s'inclinent 18 à 24 face aux joueurs de Brumath.
Le 5 juin à 19h, plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées Place Kléber. Un sitting qui s’inscrit dans la lignée de l’indignation provoquée aux États-Unis par la mort de George Floyd, Afro-Américain tué par la police lors d’une arrestation. Parmi les slogans scandés, les manifestants réclament « justice pour Adama » : un jeune homme noir de 24 ans, mort il y a presque 4 ans, officiellement deux heures après avoir été interpelé par la police. "une affaire devenue un symbole" comme l'a écrit Le Monde (12.06.20) Vers 20h30, un groupe d’environ 200 personnes se dirige vers le Palais de Justice pour y crier des slogans avant de se disperser vers 21h.
Les forces de l’ordre, elles, sont restées discrètes -même invisibles- dans cette manifestation. Quelques clichés de la mobilisation nationale contre le manque d’effectifs, de reconnaissance, et de sécurité. Le déroulé de la mobilisation à Strasbourg. Le rendez-vous était donné Place Kléber à 14h. L’accueil est assuré par une fanfare : en musique et tout sourire ! Les revendications sont diverses. Les jeunes organisateurs délivrent les consignes. Sur l’une des plus belles places de France (en toute subjectivité), un Die-in est organisé. La mobilisation du jour s’inscrit dans la continuité des « Fridays for future », cette grève scolaire pour le climat, à laquelle des jeunes prennent part dans le monde entier depuis des mois, pour tenter d’attirer l’attention des politiques. La marche pour le climat débute ensuite dans le centre de Strasbourg. Elle est encadrée par des membres locaux de Youth for Climate / La jeunesse pour le climat, vêtus de gilets oranges. Tout le long du parcours, la foule scande des slogans. « Planète en danger, y’en a marre d’être ignoré ! » Pour faire résonner encore davantage leur voix, quelques personnes sont armées d’un mégaphone. « Pollue, consomme, et ferme ta gueule. C’est ça le message qu’on donne aux jeunes ?! » Le cortège arrive au Parc de l’Etoile. Une minute de silence est observée. Devant l’Eurométropole Youth for Climate Strasbourg revendique « la mise en place d’une assemblée citoyenne, représentative de la ville, pour prendre des décisions, maintenant » concernant le climat et l’environnement. Et « Une vraie étude sur la faisabilité de la mise en place des transports gratuits à Strasbourg ». Des demandes acclamées par les manifestants. Moralité : « If you wanna be my lover, you gotta save the planet » Si tu veux être mon amant, tu dois sauver la planète. (Et ne te plains pas, parce que Scott Pilgrim – lui – il a carrément dû combattre 7 ex maléfiques avant de pouvoir conquérir la fille hein !)
Les manifestants sont venus équipés. C’est à midi que l’alarme climatique doit résonner. Là, ils se déchargent, tapent sur des casseroles ou dans leurs mains, actionnent des sirènes, crient. En pleine Cop24, ils dénoncent l’actuel état d’urgence climatique.
Beaucoup sont venus en famille : de nombreux enfants sont présents. Avant le départ de la marche pour le climat , on répète des slogans en musique. Des participants de tout âge décorent les sols des nefs à la craie, certains y marquent leurs espoirs, leurs souhaits. D’autres, rassemblés au pied de la scène, préparent une soupe pour réchauffer les manifestants nantais. Ici, la consigne est donnée et acclamée par la foule : "S’il y a des violences, on s’en va." … Le parcours prévoit de passer à proximité de Commerce, où celles et ceux qui le souhaitent pourront rejoindre le mouvement des gilets jaunes prévu le même jour. A Strasbourg, samedi 8 septembre, environ 5000 personnes se sont rassemblées Place de la République pour prendre part à une marche pour le climat. "On est plus chaud que le climat" Comme dans le reste de la France, les marcheurs se mobilisent pour montrer aux décideurs l'importance qu'ils accordent aux questions environnementales. Cet élan citoyen répond aussi à la démission - fin aout - du ministre de la transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot. Petite particularité locale : dans la capitale alsacienne, des opposants au projet de Grand Contournement Ouest de la ville (GCO) ont rejoint l'action et composent le cortège de tête. Une quarantaine de tracteurs, également venus contre le chantier du groupe Vinci, referment la marche. De retour Place de la République, des élus opposés au projet d'autoroute appellent les marcheurs à déchirer et jeter leurs cartes électorales. Un signe de protestation contre une démocratie qu'ils estiment "bafouée". Lundi 10 septembre, les forces de l'ordre ont procédé au démantèlement de la ZAD du Moulin, à Kolbsheim, occupée contre le CGO.
Jeux de lumières à l'occasion du "Pfifferdaj" de Bischwiller. La fête traditionnelle née en 1686 est aujourd'hui un événement bisannuel très populaire dans la région. 10-12 août 2018, Bischwiller (Bas-Rhin)
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